La police italienne a récemment mené une vaste opération contre les ultras des clubs de football milanais, l’AC Milan et l’Inter Milan, accusés de diverses activités criminelles. Cette intervention, qui a vu l’arrestation de plusieurs individus liés à des groupes mafieux, fait suite à une enquête approfondie sur les activités illicites des supporters radicaux. Retour sur une affaire qui secoue le monde du football italien.
Des arrestations en cascade parmi les supporters milanais #
Lundi, une opération coup de poing de la police italienne a conduit à l’arrestation de 19 personnes. Ceux-ci sont accusés d’avoir formé des groupes mafieux impliqués dans diverses activités criminelles. Cette action marque un coup décisif contre les ultras de l’AC Milan et de l’Inter Milan, deux clubs phares de Serie A.
Ces interpellations, effectuées après une enquête poussée, visent à démanteler des réseaux criminels infiltrés au sein des supporters les plus radicaux des deux clubs. Les suspects seraient impliqués dans des débits frauduleux, des trafics de drogue et d’autres activités illégales liant le monde du football à celui du crime organisé.
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La mort d’un supporter influent déclenche l’opération #
Cette vague d’arrestations survient seulement un mois après la mort d’un supporter influent de l’Inter Milan. Celui-ci était également un membre notoire de la mafia calabraise, la ‘Ndrangheta. Cet incident a accéléré les investigations et renforcé la détermination des autorités à éradiquer les liens entre les ultras et les réseaux criminels.
La disparition de ce personnage-clé a mis en lumière le degré d’implication de certaines factions de supporters dans des activités illégales. Les forces de l’ordre ont ainsi eu une raison supplémentaire pour intensifier leur enquête et passer à l’action.
Une opération de grande envergure pour nettoyer le football italien #
Guidée par une « maxi enquête » orchestrée par le parquet italien, la police et les douanes ont mené des perquisitions tous azimuts pour faire tomber ces groupes criminels. Cette opération a touché plusieurs noyaux d’ultras, tant de l’Inter Milan que de l’AC Milan, quasiment décimant certaines factions.
Les autorités espèrent ainsi redonner sa pureté d’antan au football italien, souvent terni par les agissements de ces supporters radicaux. La nécessité de couper les liens entre le football et le crime organisé n’a jamais été aussi pressante.
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Des activités criminelles variées et lucratives #
Les activités de ces groupes criminels ne se limitaient pas aux violences de stades. Les forces de l’ordre ont découvert que les ultras étaient impliqués dans des trafics de drogue, d’armes et dans des rackets, générant des chiffres d’affaires conséquents. Ces réseaux utilisaient parfois les matchs de football comme couverture pour leurs activités illicites.
En démantelant ces groupes, la police italienne espère non seulement éradiquer la criminalité dans les gradins, mais aussi mettre un coup d’arrêt à des systèmes de financement illégal qui profitent du soutien populaire.
Les suites judiciaires à venir #
Les individus arrêtés lors de cette opération feront face à de lourdes accusations. Le parquet italien entend bien faire un exemple avec ces premiers procès pour dissuader toute tentative future d’infiltration criminelle parmi les supporters.
Cette affaire pourrait bien n’être que la première étape d’une série d’actions visant à purifier le football italien de ces influences néfastes. Les autorités ont assuré qu’elles continueraient de surveiller de près les groupes de supporters afin de prévenir toute résurgence de ces comportements déviants.