Ah, la Serie A et ses rebondissements ! Cette ligue de football italienne est toujours au centre de l’attention, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Récemment, une loi controversée a subi de gros changements, mais les clubs de Serie A ne semblent pas s’en plaindre. Quels sont ces changements et quel impact auront-ils sur le monde du football en Italie ? Plongeons dans les coulisses de ce bouleversement pour en savoir plus !
Plusieurs modifications importantes ont été apportées à l’amendement controversé Mulé, suffisamment pour que la FIFA et l’UEFA n’excluent pas la Serie A et l’Italie pour cause d’ingérence gouvernementale. Les fédérations de football européennes et mondiales ont des règles très strictes pour garantir leur indépendance totale par rapport à la politique. Une lettre de la FIFA et de l’UEFA adressée au ministre des Sports, Andrea Abodi, avait mis en garde que l’amendement Mulé enfreindrait ces règles. Si le texte restait inchangé, ils auraient dû exclure les équipes italiennes des compétitions européennes.
Le spectre de la suspension de l’EURO 2032 #
L’Italie risquait également de perdre les droits d’accueil pour le tournoi EURO 2032, qu’elle détient conjointement avec la Turquie. L’amendement Mulé a été approuvé, mais bien que le politicien à l’origine de cet amendement, Giorgio Mulé, le considère comme une grande victoire, le texte semble avoir subi des changements significatifs par rapport à sa version originale.
Les points problématiques supprimés #
Plusieurs des points qui posaient problème ont été supprimés, notamment la possibilité pour les clubs de contourner le système de justice sportive en faisant appel directement au tribunal administratif (TAR), un tribunal civil. La clause permettant à la Lega Serie A d’obtenir l’indépendance de la Fédération – une tentative de copier la séparation de la Premier League de la Football Association anglaise – a aussi été apparemment supprimée, tout comme le pouvoir de véto de la Serie A concernant les réformes.
Représentation adéquate au sein de la FIGC #
L’un des rares éléments restants est la règle stipulant que la Lega Serie A doit avoir une représentation adéquate au sein du conseil d’administration de la FIGC. “Maintenant, il sera plus facile pour la Fédération, si elle le souhaite avec notre contribution, de trouver une solution équilibrée et de bon sens à la question traitée par l’amendement, ainsi qu’à d’autres questions plus importantes qui n’ont pas trouvé de réponses au fil des ans dans le système du football”, a déclaré le ministre des Sports, Andrea Abodi.
Une victoire pour la Serie A #
Le président de la Lega Serie A, Lorenzo Casini, considère toujours cette version édulcorée comme une victoire pour sa position. Cela offrira plus de représentation à la Lega Serie A dans le système fédéral. Il représente, après des années, un premier accomplissement important. Selon Casini, c’est l’équivalent, pour le football italien, de la célèbre Boston Tea Party, soulignant le principe “pas de taxation sans représentation”.